jeudi 31 octobre 2019


https://www.eventbrite.fr/e/billets-gerer-le-stress-dans-le-changement-avec-yannick-bardie-74610272333

Je suis heureux de vous inviter à cet événement qui aura lieu le 12 novembre en soirée de 18h à 22h sur le Campus INSEEC U. Eiffel.


Gérer le Stress dans le Changement

Training avec Yannick BARDIE, MSc, PhDf

en partenariat avec HEIP - Hautes Études Internationales et Politiques (groupe INSEEC)

La réussite est liée d'une part à des facteurs intrinsèques et d'autre part à l'acquisition d'une méthode qui permet à l'individu de mieux vivre, de s'épanouir et d'atteindre les objectifs qu'il s'est fixé. Notre projet de formation naît d'une volonté de diffuser à ceux qui le veulent des connaissances souvent jalousement gardées ou divulguées à un petit nombre. C'est pourquoi les auditeurs de cette formation trouveront des techniques qui leur seront utiles dans leurs vies professionnelle et personnelle.

De nos jours, le stress est devenu un mot d’usage courant que les gens utilisent indifféremment, soit pour décrire les multiples événements et circonstances que leur impose la vie moderne (incertitude, attente d’un événement, confrontation à une situation imprévisible, etc...), soit pour exprimer les diverses conséquences émotionnelles que de tels événements peuvent induire. Doté d’une richesse sémantique impressionnante, on le retrouve au carrefour d’une multitude de disciplines aussi variées que la physique (le stress est la réaction d’un matériau à une force externe), la psychologie, la psychiatrie, la neurophysiologie, l’immunologie, la psycho-sociologie ou encore la psychanalyse.
Le changement rupture : "la disruption" ! Dans le domaine de l'électricité, la disruption signifie l'ouverture brusque d'un circuit électrique. Dans la physique nucléaire, ce mot est employé lors de l'pparition brutale d’instabilités magnéto-hydrodynamiques dans une chambre de confinement. Dans le champ du marketing enfin, ce mot apparaît pour décrire une stratégie d’innovation par la remise en question des formes généralement pratiquées sur un marché, pour accoucher d’une « vision », créatrice de produits ou de services radicalement innovants.
C'est Clayton Christensen qui donnera la définition opérationnalisable de ce concept économique dans un livre publié en 1997 The Innovator's Dilemma (Christensen, C. M. (2013). The innovator's dilemma: when new technologies cause great firms to fail. Harvard Business Review Press). Christensen utilise le terme plus générique d’innovation de rupture parce qu’il reconnaît que peu de technologies sont intrinsèquement de rupture ou de continuité. C’est au contraire leur usage stratégique qui a un effet de rupture. C'est aussi et surtout le taux d'adoption de ces technologies par le marché, massif et irréversible, qui traduit la disruption selon cet auteur de référence.
En économie, la disruption désigne donc le bouleversement des positions acquises sur un marché du fait d'une stratégie inédite. Théorisé dans les années 1990, le terme émerge dans les années 2010, alors que les nouvelles technologies facilitent son développement.
En quoi le changement économique et sociétal serait "stressant" ? Par les évolution socio-matérielles qu'il induit ? Par la peur de l'inconnu qu'il suscite ? Par la nécessaire remise en question des schéma établis (cognitifs et comportementaux) ?
C'est par cette question du changement subi, consenti, choisi ou provoqué que nous aborderons la question du stress, comme une réaction (un syndrome) d'adaptation.

Hans Selye (1936-1956) que l’on considère aujourd’hui comme le véritable fondateur de la théorie du stress décrit cette réponse unique, non-spécifique de l’organisme, visant à rétablir l’homéostasie, et il nomme cette réponse : le Syndrome Général d’Adaptation (SGA).

Ce modèle physiologique du stress proposé par Selye a été battu en brèche à partir des années soixante-dix, quand les neurophysiologistes se sont aperçus que les réactions hormonales (adrénaline, cortisol) ne sont pas purement réflexes mais qu’elles dépendent, notamment, de la situation des sujets et de leur degré d’excitation, c’est-à-dire de l’état émotionnel qu’induit le stresseur. Qu'au surplus elles pourraient être induites par le cortex pré-frontal, c'est à dire consciemment (du fait d'un "volonté").

C’est ainsi que progressivement, avec l’apport des recherches en biopsychologie, le stress a été envisagé comme un processus multifactoriel ayant des composantes affectives, cognitives, sensorielles, viscérales, endocriniennes et comportementales, en interaction étroite les unes avec les autres et possiblement réversible.


PROGRAMME DE VOTRE SOIRÉE

18:00 - accueil des participants
18:30 - début du programme de formation

  • pourquoi le changement est stressant ?
  • étude du "stress" (strain) contemportain dans le changement rupture (disruption),
  • les étapes pour être bien dans sa tête,
  • ingrédients de base pour être bien dans sa tête,
  • comment le stress affecte la condition physique,
  • comprendre les 3 étapes fondamentales du stress : repérer les stresseurs spécifiques en milieu pro. et perso.,
  • schémas de comportement : se comprendre soi-même, son rôle et comprendre les autres intervenants.
  • témoignage et expérience vécue : une success story.
  • mini-séance de sophrologie
  • demeurer bien dans sa tête.

21:00 - apéritif dînatoire : échanges croisés des expériences entre participants.
22:00 - fin de votre soirée, remise d'un kit d'auto-coaching et prise de rendez-vous d'étape.



Le stress est défini comme une « transaction entre la personne et l’environnement » dans laquelle la situation est évaluée par l’individu comme débordant ses ressources et pouvant mettre en danger son bien-être (Lazarus R., Folkma, S., 1984)


A l'isue de ce training, les particpants disposeront des outils cognitifs permettant de détecter les stresseurs et y faire face. Ils pourront ainsi améliorer l’équilibre vie personnelle versus vie professionnelle.


Yannick BARDIE est enseignant et chercheur en systèmes d’information pour la sûreté pharmaceutique - Montpellier Research Management (Université de Montpellier)
Expert en Recherche Clinique, il totalise 25 ans d’expérience.Il est aussi pilote privé de l'aviation civile.


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